Alerter pour garantir l'avenir énergétique

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Vous trouverez sur cette page une lettre ouverte* à destination des prescripteurs, qui rappelle les enjeux et les limites de l’ambition de transition énergétique et alerte sur le risque d’échec de cette transition. Vous pourrez diffuser cette lettre publiquement ou directement à destination de toute personne en charge de recherche scientifique ou de mise en œuvre de la transition. Des posts prérédigés sont également mis à disposition pour diffusion de l’alerte sur les réseaux sociaux.

Si la substitution des énergies n’est pas envisageable, relevons ensemble les nouveaux défis de la transition !

*Lettre ouverte : “Une lettre ouverte est un texte souvent engagé qui, bien qu’adressé à une ou plusieurs personnes en particulier, est exhibé publiquement afin d’être lu par un plus large groupe.” (Wikipédia)

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Lettre ouverte
aux prescripteurs de la transition énergétique

Alerte sur le risque d’augmentation des émissions de CO2
en conséquence de la transition énergétique

L’ensemble de l’humanité et l’essentiel de la vie sur Terre font désormais face à des perturbations climatiques aux impacts de plus en plus graves et globaux. Dans l’objectif de réduire les émissions de CO2, les pays les plus engagés dans la lutte contre les perturbations de la biosphère défendent le développement des énergies dites de substitution (ENS : essentiellement éoliennes, panneaux photovoltaïques et centrales nucléaires).

Cependant, l’exploitation du pétrole, du charbon et du gaz ne fléchit pas à l’échelle mondiale, seule échelle pertinente pour la préservation du climat. Les énergies dites de substitution sont même déjà utilisées afin de maximiser l’extraction des hydrocarbures et d’en réduire les coûts. La promotion des ENS fait désormais partie intégrante de la communication de l’industrie des énergies fossiles, qui légitime parfois la prolongation de leur exploitation au titre de la transition énergétique.

De plus, à ce jour, il n’existe aucune démonstration qu’il soit possible, pour des sociétés thermo-industrielles, de substituer les formes d’énergie contenues dans le vent (cinétique), dans le rayonnement solaire (électromagnétique) ou dans les atomes (force de cohésion des nucléons) à celle présente dans les hydrocarbures (chimique). En effet, les ambitions de substitution des énergies ne s’appuient que sur des modèles, des scénarios, des simulations, qui sont autant de récits sur l’avenir, qui ne peuvent en aucun cas faire office de preuve. Par ailleurs, ces études présupposent que les sociétés thermo-industrielles peuvent s’organiser à partir des formes d’énergie provenant du vent, du rayonnement solaire ou des atomes. Ce présupposé ne fait pas partie des connaissances scientifiques.

Face à ce constat, et compte tenu des enjeux écologiques et économiques, obtenir des garanties quant à la possibilité de réaliser une transition énergétique s’impose. Cette lettre ouverte est une invitation à relever les nouveaux défis de la transition énergétique :

  • Solliciter la communauté scientifique afin de rechercher ou produire les études qui garantiraient que la substitution des énergies est possible,

  • Si ces études ne pouvaient être trouvées ou produites, solliciter responsables et décideurs afin d’engager un moratoire sur la transition énergétique.

Les productions scientifiques garantissant que la transition énergétique est possible peuvent être diffusées par tous moyens et/ou être transmises à l’adresse : contribution@defienergie.tech, elles seront ensuite relayées sur le site Défi énergie et ses réseaux. En l’absence de garanties sur la substitution des énergies, demander un moratoire semble nécessaire afin de prendre le temps de la réflexion collective et démocratique sur la transition. Il s’agit en particulier d’éviter que celle-ci contribue, paradoxalement, parce que nous en aurions mal anticipé les limites, à augmenter les émissions de CO2.

De la part de citoyens et citoyennes concernés.

Sources et informations complémentaires sur le site www.defienergie.tech.