Cet article explore l’éventualité que divers biais aient historiquement traversé la littérature scientifique sur la transition énergétique, contribuant à un optimisme que les connaissances établies, préalables à cette littérature spécifique, n’auraient pas été en mesure de soutenir.
Si la décarbonation fait prendre le risque de la vassalisation, si la performance de l’Europe dans la décarbonation indique aussi qu’elle devient un satellite industriel et économique d’autres puissances, il est plus que temps d’investir la prudence, de réduire, dans l’ensemble, la dépendance à la complexité, tout en luttant frontalement contre les énergies fossiles, sans parier sur des substituts.